10 Avr 2020 Les brasseurs indépendants réclament des mesures de sauvegarde
Le Syndicat National des Brasseurs Indépendants (SNBi) propose des mesures pour la sauvegarde des 1800 brasseurs artisans et indépendants français.
Le Syndicat National des Brasseurs Indépendants, qui représente les 1800 brasseurs artisans français et environ 5000 emplois directs, appelle le gouvernement à mettre en place une série de mesures simples pour éviter la faillite de centaines d’entreprises.Bars et restaurants fermés, festivals et manifestations publiques interdits, marchés non autorisés, magasins de nos brasseries et cavistes désertés… même si notre activité alimentaire reste autorisée, la bière artisanale n’est pas considérée comme un bien de première nécessité et les brasseurs artisanaux subissent de plein fouet cette crise sanitaire inédite.
Alors qu’en cette période printanière, les chiffres d’affaires des brasseurs indépendants devraient être au maximum et que la trésorerie des entreprises devrait se reconstituer, nos entreprises sont à l’arrêt !Ainsi pour les brasseurs indépendants (produisant moins de 200 000 hl) nous demandons :- Exonération totale des charges sociales et patronales pendant toute la durée du confinement, sans perte des droits générés par ces cotisations (chômage, retraite)
– Exonération totale des charges fiscales directes pendant la durée de la crise
– L’annulation des taxes sur l’alcool (droits accises) jusqu’au 31 décembre 2020
– L’éligibilité automatique au fonds de solidarité pour tous les brasseurs indépendants dont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 millions d’euros
– La suspension des mensualités des prêts sans aucun frais, ni intérêt
– L’éligibilité automatique au prêt de trésorerie garanti par l’état sans garantie, ni assurance additionnelle
– La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sanitaire, afin que les assureurs appliquent les clauses de perte d’exploitation
– La dispense de licence, au même titre que les viticulteurs, dans les caveaux de nos brasseries artisanales, dès la fin du confinement
– La création d’un code APE particulier pour les brasseurs indépendants dès la sortie du confinement, afin que nous puissions au plus vite, rejoindre une convention collective adaptée à la taille et à la typicité de nos entreprises.Sans l’application de ces mesures de sauvegarde, ce sont des centaines d’entreprises en pleine croissance qui fermeront, des milliers d’emplois qui seront sacrifiés et toute une filière agricole amont (production d’orge, malteurs, houblonniers) qui sera impactée.
Alors qu’en cette période printanière, les chiffres d’affaires des brasseurs indépendants devraient être au maximum et que la trésorerie des entreprises devrait se reconstituer, nos entreprises sont à l’arrêt !Ainsi pour les brasseurs indépendants (produisant moins de 200 000 hl) nous demandons :- Exonération totale des charges sociales et patronales pendant toute la durée du confinement, sans perte des droits générés par ces cotisations (chômage, retraite)
– Exonération totale des charges fiscales directes pendant la durée de la crise
– L’annulation des taxes sur l’alcool (droits accises) jusqu’au 31 décembre 2020
– L’éligibilité automatique au fonds de solidarité pour tous les brasseurs indépendants dont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 millions d’euros
– La suspension des mensualités des prêts sans aucun frais, ni intérêt
– L’éligibilité automatique au prêt de trésorerie garanti par l’état sans garantie, ni assurance additionnelle
– La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sanitaire, afin que les assureurs appliquent les clauses de perte d’exploitation
– La dispense de licence, au même titre que les viticulteurs, dans les caveaux de nos brasseries artisanales, dès la fin du confinement
– La création d’un code APE particulier pour les brasseurs indépendants dès la sortie du confinement, afin que nous puissions au plus vite, rejoindre une convention collective adaptée à la taille et à la typicité de nos entreprises.Sans l’application de ces mesures de sauvegarde, ce sont des centaines d’entreprises en pleine croissance qui fermeront, des milliers d’emplois qui seront sacrifiés et toute une filière agricole amont (production d’orge, malteurs, houblonniers) qui sera impactée.
Source : https://www.brasseurs-independants.fr/blog-page/