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Convoi de l’eau : les « escrologistes » crient avec les loups !

Les vrais agriculteurs ne supportent plus les casseurs qui se revendiquent de la cause « environnementale » et saccagent du matériel agricole pour se faire entendre. Leur prétendue « résistance » à la destruction de l’environnement dérive vers une radicalité sans discernement, au point de saboter des outils nécessaires à la production de nourriture.

Trop de médias et de personnalités publiques accordent de l’intérêt à une catégorie que les agriculteurs ont surnommé les « escrologistes » tant ils demandent tout et son contraire, et détruisent ce qu’ils disent vouloir protéger.
Quelques exemples : ils s’opposent au stockage hivernal de l’eau pour un usage agricole (et donc alimentaire) mais recommandent la végétalisation massive des villes donc toujours plus de prélèvements d’eau. Ils interdisent l’utilisation de glyphosate, mais provoquent ainsi le goudronnage des allées chez les particuliers ou le recours à des mixtures dangereuses à base de javel et d’acide. Ils recommandent de ne plus manger de viande, mais réclament l’augmentation des surfaces en prairies bocagères, etc. Ainsi, ils desservent leur propre cause et font le jeu de ce qu’ils sont censés dénoncer !

France Grandes Cultures (FGC) est indignée que des casseurs puissent s’en prendre ainsi aux biens des agriculteurs et condamne fermement ces actes. Les dégâts faits l’an dernier sur les bassins de stockage de l’eau n’étaient pas assurables et ont coûté des centaines de milliers d’euros !
L’État a été alerté plusieurs fois. Faut-il que l’exaspération conduise à des actes désespérés envers les agresseurs ou que des agriculteurs eux-mêmes commettent l’irréparable ? Le convoi de l’eau, c’est la goutte de trop !

L’irrigation en agriculture a toujours été fermement défendue par FGC car les arguments scientifiques sont solides. Oui, le climat évolue, mais les climatologues sont unanimes : il n’y aura pas moins de pluies en France mais une moins bonne répartition, d’où l’importance de la stocker lorsque cela est possible !
Que faut-il faire pour que le bon sens paysan soit entendu ? FGC formule ce nouvel appel : venez discuter avec les agriculteurs, les vrais, sur ce que sont réellement leurs façons de travailler ! Nous n’avons aucun intérêt à détruire la nature, nous dépendons d’elle 365 jours par an !