Alors que nous avons le plus indispensable métier du monde, pourquoi serions-nous la seule profession – et même le seul maillon de nos filières – à ne pas vivre du fruit de notre travail ?
Un agriculteur ne doit pas vivre de primes ou encore d’aides conditionnées, modulées, plafonnées, ponctionnées et jamais réévaluées…
Assurance récoltes, contractualisation, HVE, crédit carbone, marchés à termes ou encore méthanisation ne sont que de fausses bonnes idées pour rémunérer les agriculteurs.
Puisqu’ils souhaitent vivre dignement du fruit de leur travail, les agriculteurs sont de fait des entrepreneurs même si leurs « exploitations » ne sont que de toutes petites entreprises.
A FGC nous sommes très attachés à la propriété privée, à la transmission du patrimoine, à l’installation de nos enfants. Nous souhaitons perpétuer ce modèle agricole qui a fait ses preuves depuis de nombreuses générations en France.
Nous cultivons différentes productions végétales pour vendre leurs récoltes. Nous souhaitons pouvoir commercialiser sans entrave nos productions et rédiger nous-mêmes nos factures de vente.
Nous faisons de l’innovation une priorité mais, grâce à notre discernement, nous savons très bien que le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous.
Nous défendons de manière solidaire toutes les différentes cultures qui rentrent dans notre champ d’action, c’est la force de notre syndicat transversal. A FGC, nous respectons nos collègues éleveurs qui sont nos principaux clients et qui peuvent pâtir des erreurs de stratégie commerciale de nos filières. Avec confiance et dans la persévérance, nous avons à cœur de garder le même cap dans la tourmente agricole que nous subissons depuis de nombreuses années. Les agriculteurs sont honnêtes au plus profond d’entre eux, ils refusent toute communication superficielle ou mensongère. Ne les décevons pas.