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Sécheresse : décalage de début de présence des cultures dérobées dans 54 départements

29 nouveaux départements peuvent décaler la date de début de présence des cultures dérobées

En l’absence d’amélioration notable des précipitations prévues sur les prochaines semaines, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a décidé d’étendre la possibilité de décaler la date de début de présence des cultures dérobées à 29 nouveaux départements : l’Ain (01), les Hautes-Alpes (05), l’Ardèche (07), les Ardennes (08), l’Aube (10), l’Aude (11), la Drôme (26), l’Eure (27), l’Eure et Loir (28), la Haute Garonne (31), la Loire (42), la Haute-Loire (43), le Loiret (45), la Marne (51), la Haute-Marne (52), l’Oise (60), l’Orne (61), le Bas-Rhin (67), le Haut-Rhin (68), la Savoie (73), la Haute-Savoie (74), le Tarn (81) et l’Ile-de-France.

Au regard des conditions climatiques exceptionnelles, dans les 54 départements concernés par cette dérogation (liste en annexe à télécharger ici), les exploitants qui en font la demande pourront décaler le début de la période de présence des cultures dérobées au 1er septembre. Dans ce cas, l’obligation de présence des cultures dérobées se terminera au 27 octobre, ce qui permettra à ces cultures de pouvoir être comptabilisées comme surface d’intérêt écologique. Les agriculteurs qui avaient déjà demandé le report au 20 août bénéficieront automatiquement du report au 1er septembre sans démarche supplémentaire. Pour tous les agriculteurs bénéficiant du report, l’obligation de présence de la culture dérobée se terminera au 27 octobre, avec un versement de l’avance du paiement vert dans les jours qui suivent.

Dans les départements de l’Ardèche (07), du Cher (18), de la Côte d’Or (21), de l’Indre (36), de la Haute-Garonne (31), de l’Indre-et-Loire (37), du Loir-et-Cher (41), du Lot (46), de la Meuse (55), de la Moselle (57), de la Nièvre (58), de la Haute-Saône (70), du Tarn (81) et de l’Yonne (89), dont la période de présence des cultures dérobées débutait le 6 août au plus tard, les exploitants qui auraient déjà implanté leurs cultures dérobées doivent déposer une demande de dérogation à la levée si ces cultures dérobées ne lèvent pas ou lèvent partiellement.

Pour bénéficier de ces dérogations, les exploitants des départements concernés devront en faire la demande auprès de leur Direction Départementale des Territoires et de la Mer DDT(M).

Pour FGC, cette mesure de bon sens était indispensable et répond partiellement à nos demandes récentes d’assouplissements dans le cadre de la sécheresse. Les dérogations, répétées d’année en année, montrent d’ailleurs à quel point la sur-administration de notre agriculture est intenable.

 

5 nouveaux départements peuvent permettre aux éleveurs concernés par un manque de fourrage de valoriser leurs jachères

En conséquence, il décide d’élargir la dérogation permettant aux éleveurs concernés par un manque de fourrage de valoriser leurs jachères à 15 nouveaux départements : l’Allier (03), l’Ariège (09), la Corrèze (19), la Dordogne (24), le Doubs (25), la Haute-Garonne (31), le Gers (32), l’Indre (36), l’Indre et Loire (37), le Jura (39), le Lot-et-Garonne (47), la Manche (50), la Haute-Saône (70), le Tarn (81) et le Territoire de Belfort (90). Les départements bénéficiant de cette dérogation sont listés en annexe.

Cette disposition vise à accroitre les disponibilités fourragères pour l’alimentation des troupeaux.

Pour FGC, cette décision, qui va là aussi dans le bon sens, est comme les années précédentes tombée trop tardivement. Comme les sécheresses se répètent d’année en année, l’administration va devoir apprendre de ses erreurs et réussir à augmenter son niveau de réactivité.

 

Source : https://agriculture.gouv.fr/secheresse-2020-le-ministere-de-lagriculture-prend-de-nouvelles-mesures